Le manque
Elle me touche, longe ce corps, les mains contre ma peau si douce comme un silence qui s’étend.
Un frisson, l’âme qui se dégage devient un hurlement de souvenir.
Le passé, son cœur, sont la raison ; que la nuit soit clémente que je hurle avant de me perdre,
que je hurle, que mes yeux s’ouvrent de s’ouvrir de pouvoir revenir.
Comme un corps dénoué de désir, de notre regard se reflète sur l’eau évaporée comme un oiseau ; sois la main que je serre sois la raison une terre, un aurevoir pour mieux te tenir.
Rentre en moi, pour que tu me vois te caresser, sois la foi, une pierre taillée dans la croix.
Que je devienne diable pour devenir le mal.
Dans les ombres qui te bercent dans le jardin des fleurs, sois ma douleur d’une voix douce et éphémère.
L’eau est la source, les vagues sont belles, rouges comme le feu.
Les oiseaux griffent les arbres, un ventre de femme, belle, ce soleil, une nuit d’adieu la silhouette au près des maisons.
Dans les rayons une lumière, les gens sous un lampadaire une pluie la rue me suggère la vie.
L’homme, la rivière débordent de souvenirs.
Dans les coquillages, le passé, elle témoigne un naufrage :
Des mots inavouables et l’emporte sur la plage, sur la dune qui s’efface dans un sourire, un pleur qui m’emporte au large, si loin que ma peau violée, ces nuages le soleil qui se cache.
Dans les yeux une image, le rayonnement de l’homme face à l’océan, ma main dans l’eau elle va au vent, elle respire.
Un cri strident que j’envoie dans ce courant fort, il m’attrape se soulève s’entrevoit sur le sable qui me soulève dans ma pensée.
Jérôme le 07/03/2021
(sans titre)
Je sais que tes seins plongent ta main
Tes yeux un sourire pour nous deux
Je comprends que tu écrives ce récit
Ma bouche est une envie
Un livre pour moi est une image que j’insère d’un flash que j’éteins
En refermant la page
Ce cœur va dans tout un corps
Une pluie s’en va dans ce récit
Des fois s’attacher à un lit dans les poignets le corps hurle et s’endort
La mâchoire est le refrain d’une histoire
Jérôme le 07/03/2021
Ciel bleu
Le ciel fait de bleu et de blanc
Je regarde le soleil se coucher dans l'ombre des arbres, dans les verts si doux, une rencontre de soi, dans les vents se ferment
Les yeux si doucement qu'un chat se met près de moi
ce vert que je cueille que je dévore
Sous la mousse dans les draps, prisonnier de son regard, tout me semble possible
Mais j'arrache une fleur blessée et l'accompagne d'un simple baiser
Je regarde aussi les vents l'emmener et ce regard se soulève, dans les eaux me frôle
ce cœur qui palpite et m'accompagne.
La lumière
Perce le sol dans ce vert des orangers qui ouvrent ce champ, le bois est trituré dans mes veines le bleu ce ciel dans les couleurs le rouge s'éveille de soleil
Si belle qu'une fleur qu'on contemple dans les vases
La violence de la mer, la lune se révèle là,
alors dans ce souffle la mort que que je respecte, la flamme qui brûle et perçoit ma peur.
Femmes à aimer
L'eau à soif, les poutres consolident la maison, le clic et clac sont passés dans la soirée,
Les vents t'effrayent, la lumière des fois rayonne sur la lune, sur toi une bouche auprès de tes doigts
Ce cri dort, seul l'oiseau s'enfuit, respire dort et s'éveille s’écoute sur ton dos platiné de mots
sur ce sol de chêne déposé de couleur miel,
ton rire n'est que papier, ce couloir de mourir dans ce rêve qui n'est qu'un cœur te plonge dans le parfum citronnel.
Substances
Dans les rivières de l'oubli,
je me concentre et imagine mon corps en apesanteur
Il était étranger, son bras comme une pellicule de sang
couché et consumé à rêver
une sensation me mène à vous
Il essayait d'ouvrir les yeux
Brisé par une substance qu'on lui aurait injecté
pour elle, un jeu, on saute et ça fait mal
Il part au ciel avec elle.
Elles sont ses ailes envolées de bleu.
Brulés le sang et les flammes !
Plus d'amour la page sonna
Ma larme se plonge les mains contre sa peau
Tira l'arme et sauta du jeu
je comprends alors quelle est la fidélité du bleu du ciel ...